L'avion s'est écrasé à une heure environ du centre-ville de Téhéran (Iran), dans un quartier très habité. "Vendredi 10 janvier, les Iraniens sont encore secoués par ce qui s'est passé. Tous ceux qui sont autour de moi le disent. Ils ont vu leurs maisons trembler sous l'impact. Ils réfutent les accusations venues d'Occident, et affirment qu'il s'agit bien d'un problème technique", explique la journaliste Stéphanie Perez, envoyée spéciale à Téhéran (Iran).Un moyen supplémentaire de faire pression sur l'IranLes Iraniens auraient vu le pilote tenter de faire demi-tour. Ces accusations sont selon eux un moyen supplémentaire de faire pression sur l'Iran, de faire passer le pays pour incompétent, ou encore de justifier les sanctions américaines et l'isolement dont est victime le pays sur la scène internationale. "L'un de ces habitants nous disait il y a quelques minutes qu'il veut des excuses de la part de Boeing pour ces problèmes techniques qui ont conduit à cette catastrophe", conclut la journaliste.