Crash d'un Boeing : les Iraniens ne décolèrent pas
La colère de la population est à son comble. Au cœur du problème, le mensonge des autorités sur le tir de missile qui a provoqué le crash d'un avion civil.
L'arrière d'un avion dessiné par les noms des 176 victimes et des titres accusateurs : "Impardonnable", en Une d'un journal pourtant pro-régime. Jamais la presse iranienne n'avait été aussi critique. Des rassemblements sont organisés à Téhéran contre le régime des mollahs. Les leaders sont qualifiés de menteur. Des manifestants arrachent le portrait du général Soleimani, celui que le pays célébrait en héros la semaine dernière après son assassinat par les Américains.
Donald Trump a écrit en farsi pour soutenir les manifestants
En avouant, samedi 11 janvier, leur responsabilité dans le crash d'un Boeing 747 à travers un tir de missile, les autorités ont libéré une vague d'indignation dans la population. "Les dénégations, la dissimulation de la vérité n'ont fait qu'accentuer la souffrance des familles", déplore une Iranienne. Pourquoi les autorités ont-elles attendu trois jours pour reconnaître leur responsabilité ? "Je ne pense pas qu'il y ait eu d'intention de cacher quoi que ce soit dans cette affaire", balaye Hossein Ali Shahriyari, membre du Parlement iranien. Donald Trump a envoyé un tweet en farsi pour soutenir les manifestants.
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