Iran : L’ayatollah de Qom et sa femme condamnés à mort pour sorcellerie
Il avait disparu subitement de la circulation depuis plus de six mois. Sur les réseaux sociaux iraniens, l’ayatollah Majid Jafari Tabar a été donné mort plusieurs fois (lien en perse). Ses nombreux fidèles ont cherché en vain sa trace. Selon Al Arabiya (lien en arabe), il aurait été condamné à mort par un tribunal religieux.
Une information qui aurait été confirmée par le procureur général Gholam Hossein Mohseni. Motif : il aurait été en relation avec les « djins » (mauvais esprits) et leur utilisation à des fins personnelles. Les médias, qui citent la Nouvelle agence des étudiants iraniens (Isna), affirment que le procureur général n’a pas voulu entrer dans les détails de l’accusation.
Procès en sorcellerie
Qui est l’imam Majid Jafari Tabar ? Le prédicateur (en arabe) s’est toujours présenté comme issu d’une grande famille politique et religieuse. L’homme a connu son heure de gloire après le lancement de son site Internet «istikhaarah», inaccessible. Sa renommé était telle qu’il avait 132 lignes téléphoniques pour répondre aux questions de ses auditeurs. Il délivrait ses conseils avec l’aide de son épouse, Mina Manaqib.
Procès politique ?
Pour ses admirateurs, qui ont créé de nombreuses pages à sa gloire sur les réseaux sociaux, le doute n’est pas permis. L’imam de Qom, de par son succès, faisait peur au régime. Cette condamnation n’est pas exécutoire. L’ayatollah peut encore faire appel de ce jugement devant le tribunal religieux.
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