: Vidéo La grande braderie de la Grèce marche mal
Le pays, contraint par Bruxelles à des privatisations massives, ne parvient pas à céder ses biens et à renflouer ses caisses. Sur place, France 2 fait le point.
Alors que la Grèce décide de son avenir politique à partir de ce week-end (élections législatives, puis élection présidentielle), le programme de privatisations, imposé par Bruxelles après le sauvetage financier opéré il y a quatre ans, mine toujours l'économie du pays.
La Grèce ne manque pas de biens à céder : presqu'île luxueuse de Vouliagmeni (mise en vente à 400 millions d'euros), ports et aéroports, poste nationale, châteaux, chemin de fer... En tout, plus de 1 000 biens publics sont à vendre, souvent à prix cassés.
Des acheteurs frileux
Et pourtant, seules 21 transactions ont été enregistrées jusqu'à présent. Même le centre hippique d'Athènes (vendu 43 millions d'euros) ne trouve pas preneur. Les acheteurs sont frileux, conscients qu'il leur faudra beaucoup investir pour relancer chaque secteur localement.
"Le programme de privatisations a pris énormément de retard. L'objectif, c'était 50 milliards d'euros de ventes. La Grèce espère atteindre péniblement les 10 milliards d'euros, mais dans un an", rapporte Julien Duperray, envoyé spécial de France 2 sur place.
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