: Vidéo La dette grecque en chiffres
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Au coeur du programme de Syriza, une renégociation de la dette de la Grèce. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?
La dette de la Grèce atteint 300 milliards d'euros, "près de deux fois la richesse du pays", précise le journaliste de France 2 Jean-Paul Chapel. Ses créanciers sont les investisseurs privés, le FMI et la BCE pour 95 milliards d'euros. Le reste, 205 milliards d'euros, a été prêté "directement ou indirectement" par les États de la zone euro. Dans le détail, "l'Allemagne c'est 60 milliards d'euros, la France, 40 milliards d'euros. (...) Pour chaque Français ça représente en moyenne 600 euros de dette supplémentaire", ajoute le journaliste.
Trois manières de renégocier la dette
La dette de la Grèce pourrait être renégociée de trois façons différentes. "Un, annuler une partie seulement de cette dette, dans ce cas ce sont par définition les états créanciers donc vous et moi, qui, au final, vont payer cette partie. Deuxièmement, renégocier, ça peut être rallonger les échéances de remboursements (...). Troisièmement enfin, réduire les taux d'intérêt". Pour le pays, ces intérêts s'élèvent à 800 millions d'euros par an empochés par la France. Une diminution de ces taux d'intérêt serait ainsi "une façon plus douce pour les Grecs d'honorer leur dette", conclut le journaliste.
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