: Vidéo Dette grecque : "Je pense que c'est l'intérêt de la Grèce d'aller plus vite", estime Hollande
Le président français, mais aussi la chancelière allemande ont estimé lundi qu'il ne restait "plus beaucoup de temps" pour arriver à un accord sur un renflouement de la Grèce.
"La raison conduit à aller à un bon rythme vers la conclusion d'un accord." Cela ressemble bien à une pression faite sur la Grèce pour accélérer la signature d'un accord sur sa dette avec ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). François Hollande, mais aussi la chancelière allemande, Angela Merkel, ont estimé lundi 8 juin qu'il ne restait "plus beaucoup de temps" pour arriver à un accord sur un renflouement de la Grèce.
Deux émissaires grecs lundi à Bruxelles
Les deux dirigeants ont exhorté la Grèce et ses créanciers à aller désormais très vite, lors de déclarations devant la presse à la clôture d'un sommet du G7 en Allemagne. "La Grèce a renvoyé à la fin du mois de juin le paiement de ses obligations, ça c'est le délai maximum, mais rien ne nous interdit d'aller plus vite, a déclaré François Hollande devant les journalistes. Moi, je pense que c'est l'intérêt de la Grèce d'aller plus vite."
Angela Merkel a adopté la même ligne. "On n'a plus beaucoup de temps, donc il faut travailler dur. Maintenant, chaque jour compte pour réaliser ce qui reste à faire", a-t-elle déclaré. Deux émissaires du Premier ministre grec, Alexis Tsipras, dont le chef de file des négociations politiques, Euclide Tsakalotos, sont à Bruxelles ce lundi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.