Lyon : il y avait "des conflits de personnes" dans l'église orthodoxe grecque devant laquelle un prêtre a été blessé par balles
"Il y avait des bagarres dans l'église", raconte Antoine Callot, de l’église orthodoxe francophone à Lyon.
"C'est certain que c'est une horreur et que ça dépasse toute logique", a déclaré samedi 31 octobre sur franceinfo Antoine Callot, de l’église orthodoxe francophone à Lyon, après l'agression d'un prêtre grec orthodoxe dans le 7e arrondissement de la ville. Il a reçu deux balles alors qu'il fermait son église. Un suspect a été arrêté, des investigations se poursuivent pour savoir si cet homme est bien l'auteur des faits.
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On ne connaît pas pour l'instant les motivations de l'agresseur du prêtre, parmi les hypothèses évoquées par les enquêteurs, un différent entre le religieux et un ancien membre de son église.
Un vieux conflit entre le prêtre et un ancien fidèle
"Ce prêtre est arrivé vers 2007 et depuis cette époque, il y a toujours eu un conflit dans cette église", mais "on n'a jamais pensé que ça puisse arriver à ce niveau", a expliqué père Antoine Callot.
Il y a eu "des conflits de personnes, il y a eu des interventions de la police qui a été appelée par le père Nicolas, au moins une fois, sinon plusieurs dans l'église. Il y avait des bagarres dans l'église", a détaillé père Antoine Callot. Cependant, "on ne sait pas du tout aujourd'hui" si c'est dans la direction d'un conflit privé "qu'on doit chercher", a nuancé Antoine Callot.
Il y avait des menaces mais de là à voir quelqu'un passer à l'action, c'est invraisemblable
Antoine Callotà franceinfo
Dans l'église "le climat n'était pas sain et d'ailleurs le père Nicolas ne célébrait plus dans cette église depuis plus d'un mois, il logeait encore au-dessus de l'église où il y avait un logement."
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