Les incendies qui ont ravagé la Grèce sont enfin maîtrisés, selon les pompiers
Depuis la fin juillet, plus de 100 000 hectares sont partis en fumée dans le pays.
Les violents incendies qui ont ravagé plus de 100 000 hectares en Grèce depuis la fin juillet sont maîtrisés, a assuré un porte-parole des pompiers, vendredi 13 août. "Depuis hier, il n'y a plus de front actif majeur, juste des poches éparses", a déclaré ce responsable. De la pluie est tombée pendant deux jours sur plusieurs régions dévastées, ce qui a contribué à une amélioration sur le front des incendies.
Les pompiers déployés par centaines, avec des renforts étrangers, restaient toutefois en alerte face aux risques de résurgence sur l'île d'Eubée, frappée la plus durement par ces feux, et dans la région d'Arcadie, sur la péninsule du Péloponnèse, selon la même source. Des vents importants sont en effet attendus durant le week-end, et pourraient propager rapidement d'éventuels départs de feu.
Quelque 586 incendies, selon le vice-ministre de la Protection civile, ont ravagé en quelques jours plusieurs régions du pays, offrant un spectacle de désolation avec des bâtiments calcinés et une nature saccagée. Au total, du 29 juillet au 12 août, ce sont 100 874 hectares de pinèdes, forêts et oliveraies qui sont partis en fumée en Grèce, selon les calculs effectués par l'AFP à partir des données du Système européen d'information sur les feux de forêt (Effis).
Des centaines d'habitations et de petites entreprises ont été emportées dans les flammes qui ont ravagé l'île d'Eubée, à 200 km au nord-est d'Athènes, mais aussi une partie du Péloponnèse et la grande périphérie d'Athènes depuis le 27 juillet. Ces incendies provoqués par des températures caniculaires début août ont également provoqué des dégâts environnementaux considérables. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a évoqué une "catastrophe écologique immense", qu'il attribue au changement climatique.
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