Le ministre des Finances grec souhaite un accord global sur la situation du pays d'ici "fin mai"
Yanis Varoufakis se donne trois mois pour convaincre la troïka.
Il est en tournée en Europe pour tenter de rallier ses homologues étrangers à sa lutte pour l'allègement du fardeau de la dette grecque. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis s'est rendu à Paris dimanche 1er février où il a rencontré Michel Sapin. A la presse, il a indiqué qu'il souhaitait qu'un accord global sur la situation financière de la Grèce soit trouvé d'ici la "fin du mois de mai". Il se donne donc trois mois pour convaincre la troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et l'Union européenne).
"D'ici là nous n'allons pas demander de nouveaux prêts" aux créanciers de la Grèce, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse commune avec son homologue français.
Impatient de se rendre en Allemagne
Le ministre des Finances grec a ensuite indiqué qu'il doit s'entretenir avec la BCE, le FMI et l'Eurogroupe pour "mettre un terme à cette crise auto-entretenue qui coûte aux contribuables européens beaucoup plus que nécessaire". Il a enfin dit son souhait de se rendre prochainement à Berlin et à Francfort, où siège la Banque centrale européenne, afin d'expliquer la position grecque sur le remboursement de sa dette. "J'ai vraiment hâte", a-t-il souligné.
L'Europe entière, et particulièrement le bon élève de la zone euro, l'Allemagne, observent avec circonspection les premiers pas du nouveau gouvernement grec, issu du parti anti-austérité Syriza, qui souhaite un accord européen pour alléger le fardeau de sa dette.
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