La Grèce divise la classe politique française
En France, le cas de la Grèce et de son Premier ministre ne fait pas consensus chez les politiques.
A l'Assemblée nationale, ce mercredi 8 juillet, Manuel Valls a été catégorique : il faut tout faire pour garder la Grèce dans l'Europe, ne serait-ce qu'au nom de l'Histoire. "Notre responsabilité est de ne pas faire en sorte que nous connaissions la dislocation de l'Europe", a-t-il déclaré.
L'exécutif demande des efforts au gouvernement Tsipras. Écologistes et frondeurs - Benoît Hamon en tête - voient dans l'exemple grec un triomphe de leurs idées. Jean-Luc Mélenchon espère lui que le cas grec va se propager, d'abord à l'Espagne, puis à la France.
Le FN encense Tsipras
A droite, Valéry Giscard d'Estaing est le plus intransigeant : il prône une mise en congé de la Grèce de la zone euro. Alain Juppé souhaite organiser la sortie de la nation, tandis que Nicolas Sarkozy juge l'attitude d'Alexis Tsipras irresponsable.
Du côté du Front national, on encense le chef du gouvernement grec. "Je pense qu'on assiste au début de la fin de la zone euro", a confié à France 2 Florian Philippot.
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