Le Parlement grec a adopté le premier train des réformes réclamées par Bruxelles. Les ministres des Finances de la zone euro donnent donc leur feu vert pour discuter du contenu précis du troisième plan d'aide à Athènes.
À partir de lundi 20 juillet, les banques grecques vont progressivement rouvrir. C'est un des premiers effets de l'accord entre la Grèce et ses créanciers, et cela n'a pas été si simple. Première étape, dans la soirée de mercredi 15 juillet, le Parlement grec vote en faveur de cet accord qui prévoit une sévère austérité pour le pays.
Aujourd'hui, les ministres des Finances de l'Union européenne se mettent à leur tout d'accord pour un prêt-relais à la Grèce de sept milliards d'euros.
Une goutte d'eau
Un vote favorable des Grecs, un prêt d'urgence des Européens, c'est le signal qu'attendait Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, pour aider les banques grecques : "Les choses ont changé. Nous avons une série de nouvelles, l'approbation du prêt-relais, les votes des différents parlements. Tout cela rétablit les conditions pour une augmentation des aides d'urgence aux banques".
En une phrase, il vient de rajouter 900 millions d'euros pour redonner un peu d'air aux banques grecques, une goutte d'eau comparée aux 82 milliards d'euros minimum du troisième plan d'aide qui nécessite l'approbation des 19 États membres.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.