Accident ferroviaire en Grèce : la population en colère contre les autorités
Dans la soirée du jeudi 2 mars, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège de la compagnie ferroviaire à Athènes (Grèce). Ils scandent : "Ce crime ne sera pas oublié." Pendant ce temps-là, à 350 km, sur les lieux de la collision mortelle entre deux trains, les secouristes extraient des corps des wagons accidentés. Avant la collision, les deux trains roulaient sur la même voie depuis plusieurs kilomètres. Le bilan s'élève à près de 60 morts.
"Cette catastrophe pouvait être évitée"
Dans le centre-ville de Larissa (Grèce), la gare la plus proche de l'accident, les habitants donnent leur sang et cherchent des réponses face à la catastrophe. "Les politiciens n'ont pas fait attention à l'état de nos rails. Cette catastrophe pouvait être évitée", estime une Grecque. La démission du ministre des Transports, mercredi, n'a pas suffi à calmer la colère. Le chef de la gare de Larissa a été présenté à un juge, jeudi. S'il a reconnu avoir commis une erreur, l'état du réseau ferroviaire serait aussi en cause, selon lui. Il est poursuivi pour "homicide par négligence" et risque la prison à perpétuité.
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