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Géorgie : toujours incarcéré, l'ancien président Mikheïl Saakachvili met un terme à sa grève de la faim après 50 jours

L'ex-chef de l'Etat avait cessé de s'alimenter le 1er octobre pour protester contre son incarcération à son retour à Tbilissi, après des années d'exil en Ukraine.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manifestation de soutien à Mikheil Saakashvili, l'ex-président et leader de l'opposition incarcéré, le 19 novembre 2O21 à Tblissi, en Géorgie. (VANO SHLAMOV / AFP)

Il a refusé de s'alimenter pendant 50 jours. Emprisonné, l'ancien président et leader de l'opposition géorgienne, Mikheïl Saakachvili, a mis fin à sa grève de la faim, samedi 19 novembre, après avoir été transféré dans un hôpital militaire à quelque 90 kilomètres à l'ouest de la capitale Tbilissi.

"Il est toujours dans dans un état critique et a été placé dans un service de soins intensifs", a toutefois précisé à l'AFP son médecin personnel. Celui qui a présidé la Géorgie de 2004 à 2013 avait cessé de s'alimenter le 1er octobre pour protester contre son incarcération à son retour à Tbilissi, après des années d'exil en Ukraine. 

"Je n'accepterai jamais mon emprisonnement"

Jeudi, l'ex-dirigeant de 53 ans s'était évanoui lors d'une rencontre avec ses avocats. Le docteur qui l'avait examiné avait déclaré jeudi à l'AFP que "la vie" de son patient "était menacée" et qu'il devait "être transféré vers une clinique civile sans délai", évoquant des problèmes cardiaques et neurologiques. Les autorités géorgiennes avaient d'abord rejeté cette demande, avant de changer de ton vendredi.

Des milliers des partisans de Mikheïl Saakachvili étaient descendus dans la rue vendredi soir à Tbilissi pour réclamer des garanties d'une assistance médicale adéquate pour l'ancien dirigeant. "Je n'accepterai jamais mon emprisonnement illégal", a déclaré Mikheïl Saakachvili, vendredi soir sur Facebook, ajoutant qu'il était prêt à "comparaître devant un procès équitable et à accepter tout verdict qu'il rendra".

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