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Soupçons de corruption au Parlement européen : l'eurodéputée Eva Kaili autorisée à retirer son bracelet électronique

L'élue avait été arrêtée en décembre 2022 lors d'une vague de perquisitions à Bruxelles. Eva Kaili avait ensuite été libérée de prison mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
L'eurodéputée grecque Eva Kaili, alors vice-présidente du Parlement européen, le 7 décembre 2022 à Bruxelles (Belgique). (EUROPEAN PARLIAMENT / POOL / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le juge belge anticorruption en charge du dossier dit du "Qatargate" a levé, jeudi 25 mai, la surveillance sous bracelet électronique imposée à l'eurodéputée grecque Eva Kaili à Bruxelles, a annoncé à l'AFP un porte-parole du parquet fédéral.

L'élue avait été arrêtée en décembre dans la capitale belge lors d'une vague de perquisitions. Eva Kaili avait ensuite été libérée de prison mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique. Cette mesure n'est plus nécessaire pour la suite de l'enquête et elle est désormais libre sous contrôle judiciaire, a précisé le porte-parole, Eric Van Duyse.

Le scandale du "Qatargate" a éclaté en décembre 2022. Lors de perquisitions, des enquêteurs belges ont mis la main sur environ 1,5 million d'euros en petites coupures, réparties dans des valises ou des sacs. Ces perquisitions avaient notamment eu lieu aux domiciles d'Eva Kaili et de l'ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri. La justice belge soupçonne des versements en liquide, intervenus en échange de décisions ou prises de position politiques favorables au Qatar et au Maroc au Parlement européen. Doha et Rabat ont fermement nié.

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