Crise énergétique : des tensions au sein de l'Union européenne
Après de longues discussions, les dirigeants de l'Union européenne ont conclu un accord a minima pour contenir les prix de l'énergie, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, à Bruxelles, en Belgique.
Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, les sourires étaient de rigueur, à Bruxelles (Belgique). Mais, comme souvent, entre les 27 pays membres de l'Union européenne (UE), les discussions ont tourné au marathon. Seul contre tous, ou presque, le chancelier allemand Olaf Scholz ne souhaite pas plafonner le prix de l'énergie. Pourtant, à l'issue de onze heures de négociations, le Président Emmanuel Macron affiche sa satisfaction. "Le fait que nous ayons trouvé un accord envoie de manière très claire un signal au marché de notre détermination et de notre unité", déclare le chef de l'État français.
Le chancelier allemand accusé de faire cavalier seul
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Olaf Scholz est accusé de faire cavalier seul. L'Allemagne, très dépendante du gaz russe, multiplie les partenariats avec d'autres fournisseurs, comme la Norvège, les États-Unis ou encore le golfe persique. Son industrie ayant un besoin vital de gaz, l'Allemagne est prête à payer le prix fort, quitte à fragiliser les autres membres de l'UE. Emmanuel Macron et le chancelier allemand doivent se retrouver mercredi 26 octobre, à Paris, histoire d'afficher une unité mise à mal ces dernières semaines.
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