Migrants : un compromis a minima
Après l'accord obtenu laborieusement lors du sommet européen de Bruxelles sur la question migratoire, des voix dissonantes se font déjà entendre.
C'est au bout de la nuit que les 28 membres de l'Union européenne ont fini par se mettre d'accord sur un texte commun, vendredi 29 juin, au sujet de la réponse à apporter à l'afflux conséquent de migrants aux frontières de l'UE. Les contours de cet accord restent cependant très flous. L'Italie, qui menaçait de faire capoter le sommet, estime avoir été entendue. "De ce Conseil européen sort une Europe plus responsable et plus solidaire", a déclaré le Président du Conseil italien, Giuseppe Conte.
Certains pays se désolidarisent déjà
Une solidarité annoncée mais qui n'a pourtant pas pesé très lourd lorsque certains pays d'Europe centrale, comme la Hongrie de Viktor Orban, ont annoncé qu'ils n'avaient aucune intention d'accueillir des migrants pour soulager les pays les plus concernés, comme l'Italie. L'accord prévoit la création de centres contrôlés destinés à faire le tri en migrants économiques et réfugiés. Une mesure qui repose cependant sur la bonne volonté des Etats, qui ne semblent pas tous prêts à participer activement au règlement commun de la question migratoire.
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