Rome cède devant Bruxelles : 4,5 mds d'économies supplémentaires
"Le budget italien ne pose pas de problèmes " avait lancé vendredi le chef du gouvernement italien avant de se faire menaçant : "Nous allons publier les données sur tout ce qui est dépensé par ces palais. On va bien s'amuser ."
Mais ce lundi le ministre de l'Economie, Pier Carlo Padoan, a écrit à l'exécutif européen pour lui dire que l'Italie allait prendre des mesures additionnelles d'ajustement structurel, autrement dit prévoir de nouvelles économies d'un montant conséquent : environ 4,5 milliards d'euros dont 3,3 milliards qui avaient été initialement affectés à des réductions d'impôts.
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François Hollande qui a reçu le même type de lettre de la Commission européenne a assuré vendredi que la France avait "fait ce qu'elle avait à faire ", en prévoyant déjà 21 milliards d'euros d'économie. Et qu'elle n'irait pas plus loin. Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, s'est dit dimanche "totalement sûr" que Bruxelles n'opposera pas son veto au budget de la France. Le budget présenté par l'Italie prévoyait un déficit de 2,9% du PIB après 3% en 2014. Mais son effort en matière de réformes structurelles a été jugé insuffisant. Le déficit de la France correspond lui à 4,3% de son PIB...
Réponse de la Commission européenne à la fin du mois.
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