Rentrée politique sous tension en Allemagne
Elle parait bien loin, l’euphorie de l’été 2015, quand les Allemands souhaitaient la bienvenue aux réfugiés sur les quais de gare. A l’époque, Angela Merkel se voulait optimiste : "Wir schaffen das", disait-elle. "Nous y arriverons"...
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Un an plus tard, la chancelière n’a pas retourné sa veste. L’intégration des réfugiés reste sa priorité, mais la confiance a laissé place au doute. Les agressions du Nouvel An à Cologne, puis les attaques du mois de juillet en Bavière, ont profondément ébranlé la confiance des Allemands.
En réponse à la menace terroriste, des mesures sont déjà prévues : plus de policiers et plus de contrôles dans les centres d’hébergement. Mais cela ne suffira pas à enrayer la dégradation du climat politique, avec un parti d’extrême-droite, l’AFD qui occupe le terrain sur des questions identitaires. La place de l’islam en Allemagne est désormais dans tous les débats.
Les conservateurs de la CDU veulent interdire la Burqa. Un thème de campagne porteur alors que deux scrutins régionaux sont prévus en septembre : à Berlin et dans en Mecklembourg-Poméranie – le fief d’Angela Merkel. Un vrai test pour la Chancelière, à un an de la fin de son troisième mandat.
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