Migrant : « Si j’ai la possibilité de vivre ici en France, j’essaierai de finir mon master et de m’épanouir »
Un migrant afghan arrivé il y a quelques jours, raconte son accueil en France et ses projets d’avenir.
Parti d’Afghanistan en 2015, Abdul Qayum a passé deux ans en Allemagne avant que sa demande d’asile soit rejetée. Arrivé à Paris il y a quelques jours, les équipes de Brut l’ont interviewé à l’occasion du démantèlement du camps de migrants à porte de la chapelle.
Une démarche difficile
Pour Abdul, l’arrivée en France n’a pas été facile. Après avoir dormi deux jours dans la rue, il a tenté d’accéder au centre humanitaire, ce qui a été difficile.
« J’ai essayé de rentrer dans le centre d’accueil, je me suis mis dans la file d’attente, il y avait beaucoup de monde. Il y a eu un mouvement de foule et la police a utilisé des bombes lacrymogènes. La situation étaient tendue » explique-t-il.
Regrettant son pays d’origine, il explique ne pas être parti par choix mais bien par nécessité.
« En Afghanistan, j’avais de gros problème. Je peux même dire que ma vie était en danger. Vraiment en danger. Sinon je n’aurais jamais quitté mon pays, ma famille… » insiste-t-il.
Malgré cela, il reste optimiste. Il espère, un jour, obtenir son statut de réfugié politique et finir ses études.
« Si j’ai la possibilité de vivre ici en France, j’essaierai de finir mon master et de m’épanouir. »
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