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Incendie du camp de Grande-Synthe : le gouvernement propose des hébergements d'urgence

Les quelque 1 400 migrants laissés dans le dénuement après l'incendie du camp de Grande-Synthe (Nord) vont être hébergés, a annoncé la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La ministre du Logement Emmanuelle Cosse et le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl s'expriment après l'incendie du camp de Grande-Synthe (Nord), le 11 avril 2017. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Ils passeront la nuit au chaud. Une solution d'hébergement pour la nuit a été trouvée pour un millier des quelque 1 400 migrants laissés dans le dénuement après la destruction par le feu, dans la nuit de lundi à mardi, du camp de Grande-Synthe (Nord), a annoncé sur place mardi 11 avril la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.

Seuls environ 70 chalets en bois étaient intacts, sur les 300 que comptait le site de la Linière, ouvert en mars 2016 et qui se voulait une réalisation "exemplaire", selon son promoteur, le maire écologiste de Grande-Synthe, Damien Carême. Mais "la surpopulation" du camp de la Linière depuis le démantèlement de la "Jungle" de Calais fin octobre, "a créé des difficultés" à l'origine du drame, de l'aveu du maire.

"Pas de reconstruction de nouveau campement"

Dès leur arrivée à Grande-Synthe, les ministres de l'Intérieur et du Logement, Matthias Fekl et Emmanuelle Cosse, se sont rendus sur les lieux du sinistre. "Il n'y aura pas de reconstruction de nouveau campement ici", a déclaré Matthias Fekl, confirmant les premières déclarations du préfet du Nord Michel Lalande la nuit précédente. "Il faudra, avec les élus et les associations, trouver les bonnes solutions", a-t-il ajouté.

Après une réunion avec eux, Emmanuelle Cosse a annoncé qu'un quatrième gymnase devait ouvrir mardi soir, à Dunkerque, s'ajoutant aux trois autres déjà ouverts à Grande-Synthe. Selon la ministre, "à partir de demain" mercredi auront lieu des départs en CAO", des centres d'accueil et d'orientation établis un peu partout sur le territoire, initialement pour accueillir les migrants de Calais après le démantèlement de la "Jungle". Ces départs connaîtront "une accélération d'ici la fin de la semaine pour les publics vulnérables" (femmes enceintes, familles avec de jeunes enfants...).

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