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Immigration clandestine : Gérald Darmanin veut remettre en cause le droit du sol à Mayotte

Le ministre de l'Intérieur veut pouvoir inscrire dans un prochain projet de loi l'obligation pour "l'un des deux parents [d'être] régulièrement depuis plus d'un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'Assemblée nationale à Paris, le 26 juillet 2022.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco entament dimanche 21 août un déplacement de trois jours à Mayotte avec comme priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île, 101e département français en proie à la pauvreté et l'insécurité. Le sujet fera l'objet d'un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.

Le ministre espère pouvoir inscrire dans ce texte l'obligation pour "l'un des deux parents [d'être] régulièrement depuis plus d'un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français", a-t-il déclaré dans un entretien au Journal du dimanche (article réservé aux abonnés). 

"En clair, il n’y aura plus le même droit du sol à Mayotte qu’il y a sur le reste du territoire français."

Gérald Darmanin

au "JDD"

Par ailleurs, Gérald Darmanin explique que pour lutter contre les faux certificats de paternité fais par "des hommes, soit Mahorais, soit étrangers en situation régulière" à "des enfants d'immigrés fraîchement arrivés" il faudra que ces pères prouvent désormais "qu'ils entretiennent l'enfant pendant trois ans et non plus seulement deux"

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