Crise à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie : l'UE veut sanctionner la "traite" de migrants orchestrée par Minsk
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, veut "établir une liste noire" des "voyagistes et intermédiaires" complices du régime d'Alexandre Loukachenko.
Une nouvelle prise de position de Bruxelles sur la crise migratoire en Biélorussie. L'UE a annoncé, mardi 23 novembre, sa décision de sanctionner les entreprises "complices" de l'acheminement de migrants à ses frontières, orchestré selon les Occidentaux par le président biélorusse Alexandre Loukachenko. "L'Europe n'est pas confrontée à une crise migratoire, mais à une tentative de déstabilisation par un régime totalitaire non reconnu par l'UE", a accusé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant le Parlement européen à Strasbourg.
"La stratégie du régime biélorusse repose sur la complicité des voyagistes et de leurs intermédiaires. Il existe des agences de voyages spécialisées qui proposent des offres tout compris : visa, billet d'avion, hôtel et de manière assez cynique taxis et bus jusqu'à la frontière", a expliqué Ursula von der Leyen. "Ces migrants sont trompés par des fausses promesses infâmes", a-t-elle accusé. "C'est pourquoi nous proposons d'établir une liste noire pour tous les moyens et modes de transport, sur la base de la législation internationale sur la traite et le trafic de migrants."
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