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Vidéo Racisme à la frontière polonaise : "Ils nous ont frappés en disant : partez !"

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À la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, Brut a rencontré des étudiants africains qui racontent une différence de traitement entre les réfugiés. Ils racontent.
VIDEO. Racisme à la frontière polonaise : "Ils nous ont frappés en disant : partez !" À la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, Brut a rencontré des étudiants africains qui racontent une différence de traitement entre les réfugiés. Ils racontent. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, Brut a rencontré des étudiants africains qui racontent une différence de traitement entre les réfugiés. Ils racontent.

Plusieurs Africains qui ont tenté de passer la frontière entre l'Ukraine et la Pologne témoignent d'une différence de traitement entre les réfugiés. Parmi eux, il y a Johanna, une étudiante en première année de médecine de 17 ans qui vivait en Ukraine jusqu'à présent. Depuis que la guerre a commencé, elle a décidé de fuir le pays. Elle a donc pris quelques affaires et s'est mise en route en direction de la Pologne. Alors que son taxi ne l'a pas déposée au bon endroit, elle raconte avoir dû marcher pendant des heures avant d'arriver à destination. "On avait très froid, très faim, je boulais dormir mais il faisait trop froid", témoigne Johanna. 

"Même si ce n'est pas notre pays, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas humains"

À son arrivée à la patrouille frontalière entre l'Ukraine et la Pologne, la situation a empiré pour Johanna : "Ils nous ont gardés sans raison et ils laissaient passer les autres Ukrainiens", raconte-t-elle. Johanna a dû attendre plus de cinq heures en voyant passer d'autres réfugiés sous ses yeux. "Une Ukrainienne est arrivée, elle n'a rien eu à dire, et ils l'ont laissée passer, quand ils ont vu l'Ukrainienne arriver, ils nous ont même frappés pour qu'on la laisse passer", se souvient l'étudiante. "Même si ce n'est pas notre pays, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas humains", ajoute Johanna. 

Johanna a finalement pu traverser la frontière avec un groupe de femmes ukrainiennes. Comme elle, des dizaines d'étudiants racontent avoir subi le même traitement. 

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