L'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies s'ouvre sur fond de tensions autour de la centrale nucléaire de Zaporijia (Ukraine), mardi 20 septembre, à New York (États-Unis). Lors de ce sommet, où l'Ukraine plaidera notamment pour la création d'une cour chargée de juger les crimes d'agression de la part de la Russie, l'ombre du président Vladimir Poutine planera sur les débats. "Ce monde est dramatiquement divisé", regrette António Guterres, secrétaire général de l'ONU.Vladimir Poutine et Xi Jinping absentsLa famine et la crise climatique et humanitaire sont autant de défis au sujet desquels les Nations unies alertent. L'ONU vient aussi de dénoncer dans un rapport la répression des Ouïghours par les autorités chinoises, évoquant de possibles crimes contre l'humanité. Tout comme la Russie, la Chine est un membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies. Elle est dotée à ce titre d'un droit de veto. À l'instar de Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping a choisi de bouder ce temps fort de la diplomatie mondiale.