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Médias : Ségolène Royal écartée de la chaîne BFMTV après ses propos sur la guerre en Ukraine

La direction a estimé que le "lien de confiance" avait été "rompu" après que l'ancienne ministre a annulé sa venue pour s'expliquer sur ses propos polémiques tenus quelques jours plus tôt sur la chaîne.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal au Sénat à Paris le 9 juillet 2020. (DANIEL PIER / NURPHOTO / AFP)

Elle est devenue persona non grata. L'ancienne ministre de la Transition écologique, Ségolène Royal, n'est plus la bienvenue sur les plateaux de la chaîne BFMTV après avoir mis en doute les exactions attribuées aux soldats russes en Ukraine. La décision a été annoncée par le directeur général de la chaîne, Marc-Olivier Fogiel, invité de l'émission C Médiatique dimanche 11 septembre sur France 5. 

Marc-Olivier Fogiel a expliqué que Ségolène Royal "s'était engagée à revenir" sur le plateau de la chaîne pour s'expliquer sur ses propos. "Finalement, elle ne l'a pas fait (...). Elle a planté le rendez-vous dans lequel elle était censée s'exprimer", ajoute-t-il. "Et là, on a décidé, j'ai décidé, que le lien de confiance avec Ségolène Royal [était] rompu."

"S’il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables, on les aurait eus ", avait soutenu l'ancienne candidate (PS) à l'élection présidentielle de 2007, le 1er septembre sur BFMTV. "Entre ses propos particuliers, et le fait qu’elle ne les a pas précisés chez nous comme elle s’y était engagée, le fait qu’elle a disparu alors qu’elle devait venir, moi, j’estime que le lien de confiance est rompu", a-t-il déclaré. 

"Je n'ai jamais nié les crimes de guerre et je m'excuse volontiers auprès des victimes si elles l'ont pensé", avait pour sa part assuré Ségolène Royal sur Twitter, le 3 septembre dernier. Avant de se justifier, estimant qu'"il y a une forme de surenchère dans la description de l'horreur, pour susciter des livraisons d'armes et pour s'interdire de mettre en place des processus de négociation et de paix (...)". 

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