Sur une vidéo provenant de Telegram, un homme tire à l'intérieur d'un centre de recrutement à Irkoutsk (Russie), dans la région de la Sibérie. L'assaillant est ensuite exhibé par les forces de l'ordre. C'est une des nombreuses attaques contre ces lieux symboliques de la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine la semaine dernière. Un autre centre a été attaqué à Ourioupinsk (Russie), dimanche 25 septembre. Un exode massifTous les jours ou presque, des Russes protestent dans la rue, comme à Yakoutsk (Russie) dimanche, au risque de se faire embarquer par la police. On est bien loin de la mobilisation rêvée par le Kremlin, à l'image de vidéos diffusées par le ministère de la Défense, où tout se passe en bon ordre. Sur les réseaux sociaux, sur une vidéo, des soldats sont entassés dans des baraquements. Sur d'autres images, captées mardi 27 septembre, aux frontières de la Russie, on voit un exode massif, notamment vers la Géorgie, avec des kilomètres de bouchons. La veille, le Kremlin a reconnu des "erreurs" dans cette mobilisation.