Dimanche 26 juin au matin, une frappe russe s'est abattue sur un complexe résidentiel proche de Kiev. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame plus d'armes et de sanctions contre Moscou.
Les flammes sont encore vives au pied d’un immeuble de Kiev (Ukraine), et dévorent la cage d’escalier. Dimanche 26 juin, vers 6 heures du matin, une frappe russe s’est abattue sur un quartier résidentiel de Kiev. C’est la première depuis trois semaines. Elle a surpris les habitants. "J’ai entendu un sifflement. Je me suis levé et il y a eu une frappe très forte. J’ai été projeté. La maison a été soufflée. J’ai fui la violence du choc", témoigne un jeune homme.
Une attaque symbolique ?
Les secours recherchent actuellement des survivants. En présence des caméras, les pompiers trouvent une petite fille de 7 ans, sous des dalles de béton qui menacent de s’écrouler. Sa mère et deux autres voisins sont évacués dans un état grave. Dans l’immeuble, les recherches sont périlleuses. 14 missiles ont frappé la capitale et sa région ce matin. Pour Vitali Klitschko, maire de Kiev, ces attaques visent à intimider les Ukrainiens, à deux jours d'un sommet de l’OTAN. La Russie n’a pas indiqué quelles étaient les cibles de ses frappes.
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