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Guerre en Ukraine : TotalEnergies "n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie"

Dans sa déclaration mardi, le groupe pétrolier français dit "approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en œuvre quelles que soient les conséquences sur la gestion de ses actifs en Russie".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une station de recharge Total à la Défense (Paris), le 28 mai 2021.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le géant français de l'énergie TotalEnergies a annoncé, mardi 1er mars, qu'"il n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie", en pleine guerre avec l'Ukraine, sans pour autant se retirer des projets dans lesquels il est actuellement investi, selon une déclaration. 

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Le groupe réalise en Russie 3 à 5% de ses revenus totaux, avait annoncé il y a quelques jours son PDG, Patrick Pouyanné. TotalEnergies est actionnaire à 19,4% du géant du gaz russe Novatek et détient une participation de 20% dans Yamal LNG, un projet qui a démarré fin 2017 et qui a produit plus de 18 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2020.

Le groupe détient également une participation de 10% dans Arctic LNG 2, un projet dont la première livraison de GNL est prévue pour 2023.

TotalEnergies mettra en œuvre les sanctions, "quelles que soient les conséquences"

En Russie, TotalEnergies est aussi impliqué à hauteur de 10% dans un autre projet GNL dans le nord du pays, composé de trois "trains" (l'ensemble des unités d'une usine assurant le traitement et la liquéfaction du gaz), dont le premier doit alimenter les marchés internationaux en 2023.

Dans sa déclaration mardi, TotalEnergies dit "approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en œuvre quelles que soient les conséquences [en cours d'évaluation] sur la gestion de ses actifs en Russie".

Mardi matin, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, interrogé sur les activités des géants hexagonaux TotalEnergies et Engie en Russie, a estimé qu'il y avait désormais "un problème de principe à travailler" avec toute personnalité proche du pouvoir russe.

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