Guerre en Ukraine : témoignages après le bombardement du théâtre de Marioupol
Jeudi 17 mars, le théâtre de Marioupol, dans lequel s'était réfugié plusieurs centaines de personnes, a été visé par des frappes russes. Le ministère de la Défense russe dément les responsabilités de son armée.
Jeudi 17 mars, les ruines du théâtre de Marioupol (Ukraine), visé par des frappes russes, sont encore fumantes. Une femme, qui a réussi à s'échapper du théâtre, indique qu'une centaine de personnes a pu s'enfuir sur les 800 qui s'étaient abritées. Selon les autorités ukrainiennes, l'abri, situé en dessous du théâtre, aurait résisté. Mais les bombardements compliquent les opérations de sauvetage. "Je suis blessée à la tête, mais je suis vivante", témoigne Olga, une rescapée, dont le mari est encore sous les décombres. Face aux gravats, elle n'a pas réussi à le trouver.
"Un mensonge"
Transformé en refuge, le théâtre de la ville protégeait des centaines de femmes et d'enfants des bombardements. "Kiev tente de mettre cette frappe sur le dos de l'armée russe, c'est bien sûr un mensonge", affirme Maria Zakharova, porte-parole du ministère de la Défense russe. Marioupol (Ukraine), assiégée depuis deux semaines, est aujourd'hui détruite à 80 %.
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