Patiemment, ils attendent une distribution alimentaire. Dans un village isolé de l'ouest du Kenya, les habitants n'ont plus de quoi se nourrir. "Je peux à peine faire manger mes enfants tellement la nourriture est rare", déplore l'un d'entre eux. Une crise alimentaire renforcée par la guerre en Ukraine. Jusqu'ici, le pays importait 45% de blé russe et ukrainien, mais l'arrêt des exportations de céréales a mis un frein considérable à ses sources d'approvisionnement. D'ailleurs, le Kenya est loin d'être le seul dans cette situation.Des pays totalement dépendantsPas moins de 25 pays africains importent plus du tiers de leur blé de Russie et d'Ukraine. Deux pays affichent même une dépendance totale. En effet, le Bénin importe 100% de blé russe et la Somalie se fournit à 70% en Ukraine et à 30% en Russie. Seule lueur d'espoir : la fin du blocus, décidée la semaine du lundi 18 juillet par les deux puissances en guerre, éloigne le risque d'une famine à l'échelle mondiale.