Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du jeudi 10 novembre
Le retrait des troupes russes de Kherson, annoncé mercredi par Moscou, implique le départ de la seule capitale régionale prise par le Kremlin en territoire ukrainien.
L'armée russe a annoncé, jeudi 10 novembre, avoir entamé son retrait de la région de Kherson pour se repositionner sur la rive orientale du fleuve Dniepr. Cette région du sud de l'Ukraine est la cible d'une contre-offensive des forces de Kiev. Franceinfo revient sur les actualités de la journée sur le front de la guerre en Ukraine.
L'armée ukrainienne dit avoir repris douze localités dans la région de Kherson
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a annoncé sur Telegram qu'"au cours de la journée précédente, des unités des forces de défense ont avancé de 7 kilomètres, prenant le contrôle de six localités dans la direction de Petropavlivka-Novoraïsk". Il a également ajouté que l'armée ukrainienne avait repris également "le contrôle de six localités dans la direction de Pervomaïske-Kherson", soit un total de plus de 260 kilomètres carrés. L'armée russe a, elle, annoncé avoir commencé son retrait en déplaçant ses troupes de la rive droite (occidentale) où se trouve la ville de Kherson, à la rive gauche du fleuve Dniepr, un obstacle naturel théoriquement plus facile à défendre.
Vladimir Poutine absent du sommet du G20
Après des mois d'incertitudes, le Kremlin a confirmé que le président russe ne se rendra pas au sommet du G20 en Indonésie, les 15 et 16 novembre. "Je peux confirmer que Sergueï Lavrov [le ministre des Affaires étrangères] va diriger la délégation russe au G20", a déclaré Yulia Tomskaya, cheffe du protocole de l'ambassade de Russie en Indonésie. Lors de ce sommet, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pourrait s'exprimer à distance.
Plus de 100 000 Russes seraient morts depuis février
Plus de 100 000 militaires russes ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, ajoutant que les pertes étaient probablement du même ordre côté ukrainien. Les chiffres avancés par ce haut-gradé, qui n'ont pas pu être confirmés de manière indépendante, sont les plus précis fournis à ce jour par Washington. "Il doit y avoir une reconnaissance mutuelle que la victoire militaire n'est probablement pas, au sens propre du terme, réalisable par des moyens militaires", a ajouté le général Milley. Il estime qu'il existe "une fenêtre d'opportunité pour la négociation".
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