Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 26 octobre

L'intensité des combats ne faiblit. Mercredi 26 octobre, lors de son point quotidien sur la guerre qui ravage l'Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a évoqué "des combats extrêmement féroces (...) près de Bakhmout", ville de la région de Donetsk, dans l'est du pays. Mardi, sept civils ont été tués et trois autres blessés dans cette localité, qui est une cible prioritaire de l'armée russe depuis plusieurs mois. Franceinfo fait le point sur les actualités de la journée sur le front de la guerre en Ukraine.

Un corps remis par la Russie à l'Ukraine

La dépouille est celle d'un volontaire américain, a annoncé sur Telegram Andriï Iermak, le chef de cabinet de la présidence ukrainienne. Joshua Alan Jones, 24 ans et vétéran de l'armée américaine, avait combattu pour l'Ukraine, où il a trouvé la mort fin août dans un combat contre les forces russes. 

Les évacuations de civils continuent dans la région de Kherson

Les mouvements de population se poursuivent autour de Kherson, en pleine contre-offensive ukrainienne. "Plus de 70 000" civils ont quitté leur domicile "en une semaine", a déclaré mercredi Vladimir Saldo, le chef de l'administration d'occupation russe, sur la chaîne de télévision Krym 24. "La traversée" de la rive droite du fleuve Dnipro vers la rive gauche avait débuté le 19 octobre. Il était initialement prévu d'évacuer "de 50 000 à 60 000 personnes", avait détaillé Vladimir Saldo. 

Vladimir Poutine critique le nouveau Premier ministre britannique

Le président russe n'a pas félicité Rishi Sunak pour sa prise de fonction car le Royaume-Uni est un pays "inamical", a déclaré mercredi le Kremlin. En parallèle, le président américain, Joe Biden, a félicité le chef du gouvernement britannique mardi et s'est accordé avec lui "sur l'importance de travailler ensemble pour soutenir l'Ukraine et pour tenir la Russie responsable de son agression", rapporte la Maison Blanche. 

Elisabeth Borne promet des poursuites contre l'armée russe

Face aux sénateurs mercredi soir, la Première ministre française a notamment dénoncé des "actes choquants, révoltants, monstrueux" attribués à l'armée russe. Elisabeth Borne a déclaré que la Russie "devra répondre" de "violations barbares des lois de la guerre". Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février, l'armée russe est fréquemment accusée de commettre des crimes de guerre, et plusieurs enquêtes ont été ouvertes,  notamment du côté de la Cour pénale internationale (CPI).