Guerre en Ukraine : Elisabeth Borne prévient que la Russie "devra répondre" de "violations barbares des lois de la guerre"
La Première ministre a notamment dénoncé mercredi soir au Sénat des "actes choquants, révoltants, monstrueux" attribués à l'armée russe.
Un nouveau coup de semonce. Alors qu'elle participait à un débat sur la guerre en Ukraine au Sénat, mercredi 26 octobre, la Première ministre, Elisabeth Borne, a déclaré que la Russie "devra répondre" de "violations barbares des lois de la guerre". Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février, l'armée russe est fréquemment accusée de commettre des crimes de guerre et plusieurs enquêtes ont été ouvertes, notamment du côté de la Cour pénale internationale (CPI).
"Là où l'armée ukrainienne progresse, la libération s'accompagne de la découverte de massacres ou de charniers, comme à Boutcha au printemps et plus récemment à Izioum. Ce sont des actes choquants, révoltants, monstrueux", a déclaré la Première ministre.
"La Russie est prête à tout"
Elisabeth Borne a également évoqué des propos "invraisemblables" du ministre de la Défense russe sur la supposée préparation d'une "bombe sale" par l'Ukraine. "Ce n'est rien d'autre qu'un mensonge supplémentaire de Moscou pour légitimer l'escalade", a-t-elle déclaré, avant de se montrer pessimiste sur la résolution du conflit.
Ukraine : "Ne croyons pas un instant que la fin des combats soit proche. Ce n’est pas sur un champ de bataille, mais autour d’une table de négociation que nous trouverons une issue à cette guerre." @Elisabeth_Borne devant le Sénat pic.twitter.com/ovEvFNIDYG
— Public Sénat (@publicsenat) October 26, 2022
"Malgré les fragilités russes, ne croyons pas un instant que la fin des combats soit proche, a-t-elle lancé. La Russie est prête à tout. Et ce n'est pas sur un champ de bataille mais autour d'une table de négociations que nous trouverons une issue à cette guerre", a-t-elle déclaré.
La France va continuer à livrer des armes à l'Ukraine, notamment "des systèmes antiaériens comme le Crotale", a précisé la Première ministre.
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