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Guerre en Ukraine : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, Alain Le Roy décrypte les négociations entre l’Ukraine et la Russie

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Guerre en Ukraine : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, Alain Le Roy décrypte les négociations difficiles entre l’Ukraine et la Russie
Guerre en Ukraine : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, Alain Le Roy décrypte les négociations difficiles entre l’Ukraine et la Russie Guerre en Ukraine : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, Alain Le Roy décrypte les négociations difficiles entre l’Ukraine et la Russie (FRANCEINFO)
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France Télévisions

Alain Le Roy, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, est invité sur le plateau du 23 heures de Franceinfo vendredi 1er avril. Il revient notamment sur les pourparlers difficiles entre l’Ukraine et la Russie, mais aussi sur les difficultés des troupes russes.

Le Kremlin accuse l’Ukraine d’être responsable d’une attaque sur un dépôt pétrolier à Belgorod (Russie). Cela ravive un peu plus les tensions entre les deux pays. "Les pourparlers sont très compliqués", explique Alain Le Roy, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, invité sur le plateau du 23 heures de Franceinfo vendredi 1er avril. "C’est évident que l’Ukraine a envie que ces pourparlers aboutissent, est-ce que la partie russe est sérieuse ? Ça, personne ne le sait. Seul monsieur Poutine a la clé", déclare-t-il.

Saluer le travail de la Croix-Rouge

Alain Le Roy tient aussi à souligner le "rôle extraordinaire" que joue le comité international de la Croix-Rouge, notamment dans la ville d’Irpin. "C’est quand même une des plus anciennes organisations humanitaires, créée en 1863 juste après la bataille de Solférino, et jusqu’à aujourd’hui, c’est une organisation qui est, sur les conflits, la seule qui arrive à avoir, par sa neutralité, la confiance de toutes les parties", rappelle-t-il.

L’armée russe se repositionne pour attaquer l’est de l’Ukraine selon Volodymyr Zelensky. "Peut-être que ça démontre d’une certaine façon que dans les difficultés des troupes russes, il y a peut-être le fait qu’elles soient arrivées un peu tard en saison. Comme elles espéraient faire une guerre très rapide, c’était encore le moment où l’Ukraine était sous la neige. Aujourd’hui, le fait que c’est au contraire la fonte des neiges, la boue, évidemment ça complique la tâche des forces russes", analyse Alain Le Roy.

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