Guerre en Ukraine : au G7, Volodymyr Zelensky mène une offensive diplomatique

>> Ce direct est désormais terminé.

La présence de Volodymyr Zelensky au G7, au Japon, "est une occasion unique" pour la diplomatie ukrainienne, a lancé Emmanuel Macron depuis Hiroshima, samedi 20 mai. Au côté du président ukrainien, le chef d'Etat français lui a promis que Paris se tiendrait au côté de Kiev "jusqu'au bout". "Je pense que ça peut changer la donne", a-t-il martelé. A l'occasion de ce nouvel effort diplomatique, le président ukrainien entend en effet rallier à sa cause un maximum de pays. Ainsi, il a pu s'entretenir en tête-à-tête avec le Premier ministre indien qui conserve des liens militaires forts avec Moscou et n'a jamais condamné l'invasion russe. Au cours de cet entretien, Narendra Modi, lui a promis de faire "tout son possible" pour "régler" le conflit. Suivez notre direct.

Wagner revendique la prise de Bakhmout, Kiev dément. Depuis plusieurs mois, la ville de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, est l'épicentre des combats entre les forces ukrainienne et l'armée russe, renforcée par le groupe paramilitaire Wagner. "Le 20 mai 2023 à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité", a déclaré le chef de cette milice, Evguéni Prigojine, dans une vidéo diffusée par son service de presse, sur Telegram. Quelques minutes plus tard, l'Ukraine a démenti, assurant toujours contrôler des zones de la ville, tout en concédant que la situation est "critique".

Emmanuel Macron s'entretient avec Volodomyr Zelensky. Le président de la République et son homologue ukrainien s'entretiennent en tête-à-tête en marge du sommet du G7 au Japon. Sa présence à Hiroshima "peut changer la donne" pour l'Ukraine, a lancé samedi Emmanuel Macron, en introduction de leur réunion bilatérale. "C'est une occasion unique" pour Volodymyr Zelensky d'échanger avec ses alliés du G7, et de plaider la cause de l'Ukraine contre l'invasion russe auprès des dirigeants des pays du Sud invités au sommet, a souligné le dirigeant français. 

Moscou réagit après l'annonce d'une prochaine livraison de F-16. Moscou a mis en garde samedi les pays qui livreraient des F-16 à l'Ukraine. "Nous voyons que les pays occidentaux adhèrent toujours au scénario de l'escalade. Cela comporte des risques énormes pour eux", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Alexandre Grouchko, cité par l’agence russe TASS (en russe). "En tout cas, cela sera pris en compte dans tous nos plans, et nous avons tous les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés", a-t-il ajouté.

Le G7 appelle la Chine à "faire pression sur la Russie". Samedi à Hiroshima, les dirigeants du G7 ont appelé la Chine à "faire pression sur la Russie pour qu'elle cesse son agression" contre l'Ukraine, et "retire immédiatement, totalement et sans conditions ses troupes". Pékin reste un allié important de Moscou et n'a jamais condamné l'invasion russe.