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Crise en Ukraine : la Russie présente ses exigences pour limiter l'influence de l'Otan et des Etats-Unis dans son voisinage

Moscou souhaite notamment interdire aux Etats-Unis d'établir des bases militaires dans tous les pays d'ex-URSS non membres de l'Otan.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 17 décembre 2021. (MIKHAIL METZEL / SPUTNIK / AFP)

Moscou fixe ses conditions. La Russie a dévoilé, vendredi 17 décembre, des propositions de traités pour limiter drastiquement l'influence américaine et celle de l'Otan dans son voisinage. Ces documents sont publiés sur fond de crispations russo-occidentales croissantes autour de l'Ukraine, pays voisin de la Russie. Les Américains et les Européens accusent Moscou d'y préparer une offensive militaire.

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Les deux textes prévoient notamment d'interdire aux Etats-Unis d'établir des bases militaires dans tous les pays d'ex-URSS non membres de l'Otan, d'y utiliser les infrastructures "pour toute activité militaire" et même de "développer une coopération militaire bilatérale" avec ces Etats. Tous les membres de l'Alliance atlantique s'engageraient à ne jamais élargir l'Otan et à ne mener aucune "activité militaire sur le territoire de l'Ukraine et dans d'autres pays d'Europe de l'Est, du Caucase du Sud et d'Asie centrale".

Les Etats-Unis "prêts à discuter"

Réagissant à ces propositions, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a affirmé qu'il n'y aurait "pas de discussions sur la sécurité européenne sans nos alliés et partenaires européens". 

Les Etats-Unis sont "prêts à discuter" de ces documents, même s'ils comprennent "certaines choses que les Russes savent inacceptables", a déclaré à la presse un haut responsable américain. Mais "s'il y a une agression de plus en Ukraine, cela aura des conséquences massives, et cela coûtera très cher", a ajouté ce haut responsable ayant requis l'anonymat.

Le président Vladimir Poutine avait déjà appelé mardi à des négociations "immédiates" sur les garanties à apporter à la Russie pour sa sécurité. Début décembre, il avait aussi réclamé à son homologue américain Joe Biden de telles garanties juridiques.

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