Personne n'a rien vu venir. En Crimée, à Kertch, 18 personnes sont mortes et près de 50 autres ont été blessées dans un lycée par un élève de l'établissement qui a ensuite mis fin à ses jours, mercredi 17 octobre. Depuis Moscou (Russie), Dominique Derda revient sur le profil de l'assaillant. "De ses motivations, on ne sait pour l'instant pas grand-chose, rapporte-t-il. Vladislav Roslyakov n'a, semble-t-il, laissé aucune revendication, aucun message posthume qui expliquerait son geste. Les témoignages des élèves du lycée technique où il étudiait brossent le portrait d'un jeune homme plutôt réservé, qui aurait récemment déclaré qu'il détestait son école et ses professeurs et qu'il voulait tous les tuer. Mais rien n'indiquait qu'il était sur le point de passer à l'acte d'une façon aussi violente."Les parents de l'assaillant sous le chocLes deux parents du jeune homme sont en état de choc et n'avaient jamais soupçonné de telles velléités chez leur enfant. Le journaliste explique : "Interrogé par la police, son père, avec lequel il ne vivait pas, a déclaré qu'il avait remarqué récemment que son fils s'intéressait beaucoup aux armes, mais cela ne l'avait pas inquiété pour autant. Sa mère, sous le choc, n'a également rien vu venir."