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À la Grande-Motte, des cours intensifs de français pour des réfugiés ukrainiens

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Article rédigé par franceinfo
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Pendant les vacances, des professeurs de l’Éducation nationale se mobilisent pour aider les Ukrainiens réfugiés à la Grande-Motte à maîtriser les bases de notre langue. Une formation accélérée et intensive qui va leur permettre de s’intégrer plus rapidement et de gagner en autonomie. #IlsOntLaSolution 

Opération "école ouverte" à La Grande Motte durant ces vacances de printemps. Des professeurs ont accepté de dispenser des cours de français à des femmes et des enfants ukrainiens qui ont trouvé refuge dans la station balnéaire de l’Hérault. Des cours intensifs pour gommer rapidement la barrière de la langue et leur permettre de s’intégrer.

Même si l’apprentissage de notre langue n’est pas chose aisée. L’alphabet n’est pas le même, la syntaxe non plus, alors il faut aller à l’essentiel, comme l’explique Elodie Garcia, professeure de français : "Durant "Vacances apprenantes", je les ai eus une semaine pendant trois heures tous les jours donc ils ont fait de gros progrès. Maintenant, ils sont aptes à dire les premières phrases, leurs besoins, la mairie, la préfecture, aller chez le docteur".

"Vacances apprenantes"

Ces trente-cinq femmes, hommes, enfants et adolescents ont été intégrés au dispositif "Vacances apprenantes", qui existe déjà pour venir en aide aux élèves en difficultés durant les périodes de congés scolaires, grâce à un partenariat entre l’Éducation nationale qui met à disposition des enseignants, et la Mairie de la Grande-Motte, qui les héberge dans une résidence de vacances en bord de mer. Tous ici veulent s’intégrer au plus vite et devenir autonomes, même s’ils gardent l’espoir de retrouver rapidement leur pays.

"Je ne sais pas ce qui nous attend, je ne sais pas quel sera notre destin pour la suite, et donc apprendre et parler le français, ça me permettra de m’intégrer dans la société française, de trouver du travail, d’intégrer mon enfant et donc de pouvoir construire une vie ici. Même si on ne sait pas si c’est à court-terme ou à plus long terme, mais au moins construire quelque chose", témoigne Anastazia Maltseva, habitante de Kiev et juriste de profession.        

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