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Vidéo Brexit : Fillon tacle Sarkozy et les "girouettes" qui réclament un référendum et un traité

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Le candidat à la primaire de la droite explique qu'il ne croit pas, contrairement au président des Républicains, en un nouveau traité ou au recours au référendum pour relancer l'Europe.
Brexit : Fillon tacle Sarkozy et les "girouettes" qui réclament un référendum avant de proposer un projet Le candidat à la primaire de la droite explique qu'il ne croit pas, contrairement au président des Républicains, en un nouveau traité ou au recours au référendum pour relancer l'Europe. (I-TELE)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le candidat à la primaire de la droite explique qu'il ne croit pas, contrairement au président des Républicains, en un nouveau traité ou au recours au référendum pour relancer le projet européen après le Brexit.

En plein Euro de football, François Fillon ne se prive pas d'adresser un tacle sévère à son principal rival au sein des Républicains. Le candidat à la primaire de la droite a expliqué dimanche 26 juin, sur le plateau du "Grand Rendez-vous" d'Europe 1, i-Télé et Le Monde, qu'il ne croyait pas en un nouveau traité ou au recours au référendum pour relancer l'Europe, après le Brexit. Contrairement au patron de son parti et candidat annoncé Nicolas Sarkozy.

Des hommes politiques prompts à "s'agiter sur leurs chaises"

Le recours au référendum, que n'exclut pas l'ancien chef de l'Etat, ne convainc pas son ancien Premier ministre, qui dénonce l'attitude d'hommes politiques prompts à "s'agiter sur leurs chaises" et à adopter un comportement de "girouettes". La relance de l'Europe, juge l'ancien chef du gouvernement, "ne doit pas se faire dans la précipitation" : "Ce n'est pas en 48 heures qu'on va changer le destin du continent européen."

De même, estime François Fillon, "on peut modifier le fonctionnement sans nouveau traité". Une prise de position en totale opposition à celle du président des Républicains qui s'est lui prononcé en faveur d'un nouveau traité, qui pourrait selon lui être adopté "dès la fin de l'année". Selon le député de Paris, il y a depuis le Brexit "beaucoup de commentaires, d'agitation" mais "il n'y a de projet nulle part". Lui plaide pour une Europe recentrée sur trois priorités: la compétitivité économique, la défense et l'éducation.

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