La Belgique serait-elle une plaque tournante du trafic d'armes ?
Ayoub El Khazzani possédait un arsenal lui permettant de faire un véritable massacre. A-t-il obtenu ces armes à Bruxelles ?
Chaque année, la police belge met la main sur un arsenal de guerre impressionnant. Des pistolets, des fusils, mais surtout des armes de guerre détenues et achetées illégalement. La Belgique serait devenue une plaque tournante du trafic d'armes, principalement du fait de sa position stratégique en Europe, au cœur de l'espace Schengen. Il existe différentes filières qui alimentent un marché noir très lucratif. La principale proviendrait des pays de l'Est et de l'ex-Yougoslavie.
De 1 000 à 2 000 euros pour une kalachnikov
Aucun chiffre n'existe sur le nombre d'armes illégales qui circulent en Belgique, mais il semble relativement facile d'en acheter une. Les prix sur le marché noir sont même abordables : entre 1 000 et 2 000 euros, par exemple, pour une kalachnikov.
Dans les récentes affaires de terrorisme sur le territoire français, les enquêtes remontent souvent jusqu'à la Belgique. Ainsi, une partie des armes utilisées en janvier dernier par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly a été achetée à Bruxelles.
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