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Grande-Bretagne : le référendum d'appartenance à l'UE sur les rails

Le gouvernement de David Cameron a annoncé ce mercredi le dépôt d'un projet de loi pour organiser, d'ici à la fin 2017, un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Article rédigé par Maxime Bacquié
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (David Cameron s'était engagé en cas de victoire de son parti aux élections législatives à organiser un référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'UE © MaxPPP)

David Cameron tient sa promesse. Le chef du parti conservateur s'était engagé à organiser un référendum d'appartenance à l'UE en cas de victoire de son parti aux dernières élections législatives, début mai. Moins d'un mois après son succès, son parti annonce ce mercredi qu'un projet de loi a été déposé pour organiser, avant la fin 2017, cette consultation de sortie ou de maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne.

C'est Elizabeth II qui a annoncé le dépôt de ce projet de loi lors du traditionnel discours de la reine devant le parlement. En ce qui concerne les détails du texte, ils seront officiellement présentés aux députés jeudi, puis discutés à la chambre des Communes. Le référendum est donc loin d'être organisé. Si le projet de loi était voté, le référendum n'interviendrait qu'après une phase de renégociation des conditions d'appartenance du Royaume-Uni à l'UE. 

La tournée des capitales européennes pour Cameron

Malgré sa promesse d'interroger son peuple concernant la place de la Grande-Bretagne en Europe, David Cameron reste favorable au maintien de son pays dans une union réformée. Il doit maintenant expliquer sa position aux principaux dirigeants européens.

Lundi, il a reçu le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker pour lui présenter ses revendications. Jeudi, le premier ministre britannique sera à l'Elysée pour dîner avec François Hollande. Le président français avait rappelé à David Cameron après sa victoire aux législatives qu'il y avait "des règles à respecter en Europe" . Enfin, vendredi, il rencontrera la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.

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