: Vidéo Auschwitz : la plus grande usine de mise à mort de l'histoire
Près de 12 000 personnes y étaient assassinées quotidiennement durant la seconde guerre mondiale.
Une organisation méthodique et industrialisée. Les camps de la mort sont l'outil imaginé par les nazis pour appliquer la "solution finale". A l'occasion des 70 ans de la libération du plus meurtrier de ces camps, Auschwitz-Birkenau, France 2 revient sur leur histoire et le terrible bilan humain de cette machinerie de l'horreur.
La moitié des victimes de la Shoah
Les premiers camps apparaissent dès 1933. Si au départ, ils sont destinés à emprisonner les opposants politiques au Parti nazi - une dizaine à la veille de la guerre -, ils vont se multiplier durant le conflit. A l'intérieur, chaque détenu porte un insigne distinctif : un triangle rouge pour les politiques, vert pour les prisonniers de droit commun, marron pour les tziganes, rose pour les homosexuels, et une étoile jaune pour les Juifs.
A partir de 1941, les nazis créent un nouveau type de camp dans les territoires conquis à l'Est : les camps d'extermination. Il y en aura six : d'abord Chelmno (150 000 morts), puis Belzec (500 000 morts), Auschwitz-Birkenau (1,1 million de morts), Sobibor (250 000 morts), Treblinka (900 000 morts) et enfin Majdanek (120 000 morts). A la fin de la guerre, on dénombrait trois millions de Juifs tués dans ces camps, soit la moitié des victimes de la Shoah.
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