Le groupe Etat islamique revendique l'attaque meurtrière au couteau de Solingen, en Allemagne

La police a annoncé une deuxième arrestation dans la soirée, après celle d'un adolescent plus tôt dans la journée. Trois personnes ont été tuées et plusieurs ont été blessées, vendredi soir, lors d'une fête communale.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers sont déployés après l'attaque au couteau à Solingen, dans l'ouest de l'Allemagne, le 23 août 2024. (THOMAS BANNEYER / DPA)

Le groupe Etat islamique a revendiqué, samedi 24 août dans la soirée, l'attaque au couteau de Solingen (Allemagne), qui a fait trois morts et plusieurs blessés vendredi soir lors d'une fête communale, et pour laquelle un suspect est toujours en fuite. "L'auteur de l'attaque contre un rassemblement de chrétiens dans la ville de Solingen est un soldat" de l'Etat islamique, a affirmé le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq. Il explique qu'il a agi "pour venger les musulmans de Palestine et de partout ailleurs".

Si les motivations de l'auteur restent pour l'heure inconnues, la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, avait dénoncé un "attentat brutal" alors que le procureur général de Düsseldorf avait estimé qu'un "acte terroriste" ne pouvait "être exclu". "Il s'agissait d'une attaque très ciblée au niveau du cou" des victimes, a constaté le chef de la police locale Thorsten Fleiss après l'analyse de premières images.

Dans la soirée, la police allemande a annoncé une arrestation, dans un foyer pour réfugiés de Solingen, dans le cadre de l'enquête sur l'attaque meurtrière au couteau commise la veille dans cette ville de l'ouest du pays. Une importante opération des forces spéciales s'est déroulée dans la soirée dans ce centre d'hébergement situé non loin du lieu de l'attaque. La police n'a pas donné de précision sur l'identité de la personne arrêtée et son implication éventuelle dans les faits.

Plus tôt, la police de Düsseldorf avait également annoncé l'arrestation d'une personne, un adolescent de 15 ans suspecté de "non-dénonciation" d'un acte criminel. Les enquêteurs pensent qu'il a pu être en relation avec l'auteur de l'attaque, selon le procureur général, Markus Caspers.

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