Cet article date de plus de trois ans.

États-Unis : y a-t-il eu une faille sécuritaire au Capitole ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
États-Unis : y a-t-il eu une faille sécuritaire au Capitole ?
États-Unis : y a-t-il eu une faille sécuritaire au Capitole ? États-Unis : y a-t-il eu une faille sécuritaire au Capitole ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. de La Mornais, T.Donzel, A.Sangouard
France Télévisions

Le cordon sécuritaire du Capitole, bâtiment sacré et cœur de la démocratie américaine à Washington, aux États-Unis, a été débordé par l’avancée des manifestants pro-Trump, mercredi 6 janvier. Le dispositif était-il insuffisant ?

Comment la prise du Capitole, à Washington (États-Unis), par des partisans de Donald Trump, mercredi 6 janvier, a-t-elle été possible au sein de ce bâtiment, cœur battant de la démocratie américaine, habituellement si bien protégé ? La brèche a été ouverte à l’extérieur, par quelques émeutiers, qui ont violemment forcé un barrage à quelques centaines de mètres de l’entrée, écrasant les forces de sécurité. La prise du Capitole commence lorsque les policiers, pourtant armés, n’ont plus d’autre choix que de fuir les assaillants. Une vidéo prise à l’intérieur du bâtiment montre un policier esseulé, débordé et impuissant face à des manifestants qui le repoussent d’étage en étage.

Éviter un bain de sang

Une enquête est en cours pour savoir pourquoi les risques n’ont pas été mieux anticipés. "Ça a été clairement un échec", concède Muriel Bowser, la maire de Washington DC. L’ancien chef de la police du Congrès lance une explication sur la faiblesse du cordon sécuritaire : "Il me paraît clair que la réponse à l’extérieur du bâtiment a été trop faible, il aurait fallu nettoyer, déloger au plus vite la terrasse et les escaliers, mais ça aurait été sale et sanglant, car les agents du Capitole n’avaient pas les renforts en nombre pour contenir la foule", constate Terrance Gainer. Les policiers auraient donc laissé faire pour éviter un drame d’ampleur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.