Ce dimanche 26 juin, les Espagnols retournent aux urnes. Le scrutin des élections législatives de décembre dernier n'a pas permis d'aboutir à la formation d'un gouvernement.
Le conservateur Mariano Rajoy, à la tête du pays depuis quatre ans, fait la course en tête comme en décembre dernier. Mais cette fois encore, le Parti populaire (PP, droite) ne devrait pas remporter la majorité des sièges au Parlement. Depuis six mois, l'Espagne est dirigée par un gouvernement intérimaire. Une paralysie institutionnelle inédite. Si ce dimanche 26 juin les Espagnols reprennent le chemin des urnes, c'est qu'à l'issue des législatives de décembre 2015 aucune coalition n'a émergé.
Quatre formations d'envergure
Alors que depuis 35 ans conservateurs et socialistes alternent au pouvoir, l'Espagne compte désormais quatre formations d'envergure. Si le Parti populaire de Mariano Rajoy est toujours donné en tête, cette fois les socialistes (PSOE, gauche), emmenés par Pedro Sanchez, pourraient être relégués de la deuxième à la troisième place. Car Pablo Iglesias et Podemos, le parti issu du mouvement des Indignés, viennent de s'allier à la gauche radicale. Quant au centriste Albert Rivera (Ciudadanos), il fait figure d'outsider, mais il pourrait compter dans le jeu des alliances.
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