Cet article date de plus d'un an.

Vaisselle réutilisable : le gouvernement menace les mauvais élèves de la restauration rapide

Depuis le 1er janvier, la restauration rapide doit recourir à de la vaisselle réutilisable pour les repas et les boissons servis à table, en application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire votée en 2020.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
De la vaisselle réutilisable est servie dans un restaurant à Toulouse (Haute-Garonne), le 25 octobre 2022. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

C'est pourtant obligatoire depuis le 1er janvier. Une dizaine d'enseignes de restauration rapide n'ont pas encore présenté leur plan d'action sur la mise en place de la vaisselle réutilisable, a annoncé mercredi 8 février le gouvernement. "Compass Group, Restoria, 1001 Repas, Elior, Dupont Restauration, Starbucks, Domino's, Five Guys, McDonalds (Antilles) et Nabab Kebab" sont les entreprises concernées, ont énuméré le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et sa secrétaire d'Etat Bérangère Couillard, dans un communiqué.

Ces entreprises font partie de la trentaine d'enseignes (restauration rapide et collective, parcs à thème) que les ministres avaient convoquées le 6 janvier pour faire le point sur cette mesure, dont l'application effective se heurte encore à des difficultés pratiques. Certaines enseignes ont fait valoir, entre autres, qu'elles avaient besoin de délais pour réaliser les travaux nécessaires afin de pouvoir laver de la vaisselle ou encore qu'elles pouvaient connaître des retards dans la livraison des nouveaux contenants. Les ministres avaient alors accordé un délai de quinze jours pour que chaque enseigne présente les mesures et le calendrier qu'elle entendait mettre en œuvre pour parvenir au cours de l'année à respecter cette nouvelle obligation.

Une menace de sanctions

Les dix enseignes n'ayant toujours pas répondu au bout d'un mois "ont été relancées à deux reprises", "par courrier électronique et par voie postale", poursuit le ministère dans son communiqué. "Une campagne de contrôles débutera sur le terrain début mars" et "des sanctions pourront être engagées à l'encontre des chaînes de restauration qui ne seront pas conformes à la loi et qui n'auront pas mis en place de plan d'action pour y remédier", menace le gouvernement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.