Hauts-de-Seine : la justice donne raison à deux maires dans leur combat contre les pesticides
Pour la première fois, la justice a donné raison aux maires de Gennevilliers et Sceaux dans les Hauts-de-Seine. Les hommes politiques avaient publié un arrêté visant à interdire les pesticides dans les espaces verts de leurs communes.
Une grande première dans le combat de certains maires contre les pesticides. Un tribunal administratif a validé des arrêtés pris par les maires de Gennevilliers et Sceaux dans les Hauts-de-Seine, en banlieue parisienne. Patrice Leclerc Maire, à Gennevilliers, a justifié son désir non pas de se "substituer à l’État durablement" mais à agir rapidement pour "défendre les populations" en interdisant l’utilisation de glyphosate dans les espaces verts de la ville.
Des maires jusqu'ici déboutés par la justice
À Sceaux, Philippe Laurent, le maire, souhaitait interdire l’utilisation de pesticides sur les voix du RER qui traversent sa ville. Son arrêté vise aussi les jardins de copropriété. Des préoccupations entendues par la justice. "Le maire de cette commune a pu à bon droit considérer que les habitants de celle-ci étaient exposés à un danger grave justifiant qu’il prescrive les mesures contestées", a-t-elle fait savoir. Jusqu’ici, les maires avaient été déboutés par la justice.
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