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Procès des anti-bassines : neuf militants jugés à Niort

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Dans les Deux-Sèvres, vendredi 8 septembre, neuf militants anti-bassines sont jugés à Niort. Ils sont suspectés d’avoir organisé et participé à une manifestation interdite en mars dernier à Sainte-Soline. Ils encourent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Procès des anti-bassines : neuf militants jugés à Niort Dans les Deux-Sèvres, vendredi 8 septembre, neuf militants anti-bassines sont jugés à Niort. Ils sont suspectés d’avoir organisé et participé à une manifestation interdite en mars dernier à Sainte-Soline. Ils encourent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C.Mallay
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Dans les Deux-Sèvres, vendredi 8 septembre, neuf militants anti-bassines sont jugés à Niort. Ils sont suspectés d’avoir organisé et participé à une manifestation interdite en mars dernier à Sainte-Soline. Ils encourent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.

Vendredi 8 septembre, les militants anti-bassines sont rassemblés dans le centre de Niort (Deux-Sèvres). Ils manifestent leur soutien aux neuf prévenus, jugé ce jour. Ils restent fermes sur le fond. "C’est un procès politique avec des enjeux énormes sur l’avenir de chaque concitoyen", assure un manifestant. Selon les syndicats qui les défendent, le droit de manifester est en jeu. "Le procureur a fait le choix de poursuivre les porte-paroles. (…) Nous avons l’impression que ces poursuites ont pour but de dissuader le mouvement d’opposition à la construction de ces bassines", fait savoir Me Alice Becker, l’avocate d’un syndicaliste CGT.

Six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende

La justice leur reproche l’organisation de manifestations interdites à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), en mars dernier. La manifestation contre le projet de méga-bassines avait été d’une rare violence. Il y avait eu les mêmes scènes d’affrontements avec les forces de l’ordre en octobre 2022, lors d’un rassemblement lui aussi interdit. Le mouvement des Soulèvements de la Terre, l’organisateur des rassemblements, a été dissous en juin dernier, une décision suspendue par le Conseil d’État. Les prévenus encourent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.

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