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"Convoi de l'eau" : "Il y a une responsabilité des pouvoirs publics pour que ça se passe bien", estime Marine Tondelier

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts aspire sur France Inter vendredi à ce que le "Convoi de l'eau", nouvelle mobilisation contre les méga-bassines qui part vendredi 18 août des Deux-Sèvres, "se passe bien", sans débordements.
Article rédigé par franceinfo
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Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts, le 5 mars 2023, à Lyon. (JEFF PACHOUD / AFP)

"Il y a une responsabilité des pouvoirs publics" pour que le "Convoi de l'eau" qui part vendredi 18 août des Deux-Sèvres "se passe bien", estime sur France Inter Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV), conseillère régionale des Hauts-de-France et élue municipale à Hénin-Beaumont.

>> "Méga-bassines" : quatre questions sur le "Convoi de l'eau", organisé cinq mois après les affrontements de Sainte-Soline

"J'espère qu'il n'y aura pas" de débordements, souligne Marine Tondelier. "Je fais partie des gens qui sont encore traumatisés" par les événements de Sainte-Soline. La secrétaire nationale d'EELV souligne une double responsabilité, celle "des personnes qui participent à ce convoi, qui sont non-violentes (...) mais aussi des pouvoirs publics" pour que cela "se passe bien" : "C'est ce que je souhaite, j'espère que c'est ce que tout le monde souhaite."

D'abord Orléans, puis Paris

Cette nouvelle mobilisation contre les méga-bassines rejoindra Orléans vendredi prochain, avant une manifestation dans Paris le samedi.

"Benoît Biteau qui est paysan en Charente, député européen écologiste est en ce moment au départ de ce convoi et tout au long du parcours, des écologistes iront à leur rencontre."

Marine Tondelier

à France Inter

"Il faut comprendre que les bassines ne sont pas la solution", assure Marine Tondelier. Les méga-bassines ne fonctionnent pas comme des réservoirs d'eau de pluie, explique-t-elle, "ce sont des piscines géantes (...) qui vont pomper dans les nappes phréatiques l'hiver et perturber le cycle de l'eau".

"Quand il y aura un arrêté sécheresse", poursuit Marine Tondelier,"que vous n'aurez plus le droit d'arroser votre potager, de laver votre voiture, ceux qui ont causé et aggravé le problème pourront continuer à se servir de l'eau, ce n'est pas normal. Dans une France à +3 ou +4 degrés, on ne peut pas continuer à cultiver de la même manière les mêmes choses au même endroit. Le maïs, irrigué à outrance, dont plus de 80% sert à nourrir le bétail, on ne pourra plus continuer à fonctionner comme ça".

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