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La première éolienne en mer de France inaugurée à Saint-Nazaire

Baptisée "Floatgen", cette première éolienne offshore de France a la particularité d'être flottante.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
La première éolienne en mer de France est inaugurée à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le 13 octobre 2017. (LOIC VENANCE / AFP)

La première éolienne en mer de France a été inaugurée, vendredi 13 octobre, au port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). L'engin a été assemblé sur terre afin d'être prochainement remorqué et mis en service au large du Croisic. Baptisée "Floatgen", cette première éolienne offshore de France a la particularité d'être flottante. Cette technologie est encore émergente puisqu'il n'existe à l'heure actuelle que six démonstrateurs à travers le monde, contre plus de 3 600 éoliennes dites "posées".

Équipé d'une turbine de 2 mégawatts et de pales de 40 mètres de long, le prototype repose sur un flotteur de forme carré, qui sera ancré au plancher marin par six câbles en nylon, une fibre synthétique élastique et non corrosive. "Les éoliennes flottantes ont pour premier avantage sur les éoliennes 'posées' de pouvoir être montées à terre, plutôt qu'en pleine mer, ce qui limite à la fois les risques et les coûts", a expliqué Paul de la Guérivière, PDG d'Ideol, qui coordonne ce projet de 25 millions d'euros, porté par un consortium de sept partenaires européens.

Des tests en conditions réelles pendant 2 ans

"Elles sont par ailleurs libérées des contraintes de profondeur, là où les éoliennes classiques doivent opérer dans des eaux relativement peu profondes, de l'ordre de 40 mètres, mais suffisamment loin des côtes, ce qui ne se trouve quasiment qu'en mer du Nord, a-t-il ajouté. Les éoliennes flottantes peuvent être installées dans des zones où les vents sont plus forts et réguliers."

"Floatgen" sera remorquée début 2018, en fonction des conditions météorologiques, à 22 km au large du Croisic, sur un site d'expérimentation d'un kilomètre carré opéré par l'école centrale de Nantes. Une fois raccordée au réseau électrique par un câble haute tension, déjà en place, elle fera pendant deux ans l'objet de tests en conditions réelles. Posée sur un flotteur en béton, matériau plus léger que l'acier utilisé dans des projets concurrents, elle doit être capable de résister aux tempêtes et à des vagues de 16 mètres.

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